Le 27 septembre 2013 était célébrée “la journée mondiale du tourisme” et ce fut l’occasion pour l’association NUAKE, d’aborder la question de l’impact environnemental de cette activité à travers le monde. A cette occasion, au sein du campus universitaire de Lomé s’est tenue une conférence de concertation des acteurs pour la participation et la mobilisation des ressources du Togo en vue de la prochaine COP 19 a Varsovie.

Cette rencontre a été organisée par l’ONG A.S.O.L – TOGO (Association de Secours et d’Orientation Lisungi du Togo), en collaboration avec le réseau GROETO (Groupe de Réflexion des Organisations Ecologistes du Togo), le Conseil Chrétien du Togo, le réseau ROCCET (Réseau des Organisations de la Société Civile Togolaise sur le Changement Climatique et Energie), PACJA Togo et le réseau GROECAF (Groupe de Réflexion des Organisations Ecologistes des Caraïbes et d’Afrique Francophone). Des représentants des ministères du tourisme et de l’environnement et des ressources forestières sont venus en appui technique lors de cet événement.

Le thème abordé a souligné des problématiques, telle que l’évolution de l’activité touristique qui ne représente actuellement plus que 2% des revenus du Togo, alors que dans les années 90, elle constituait encore la troisième source de revenu du pays. De ce fait a été proposé, la création d’emplois au service de la promotion et l’entretien de certaines structures pour relancer l’activité touristique au Togo. Un membre d’un organisme de la société civile a souligné la possibilité de financements de projets par des organisations pour chacun souhaitant soumettre une idée concrète et viable au service de la communauté.

De manière générale, tous les acteurs de la rencontre ont manifesté à travers leurs interventions, leurs inquiétudes face à l’avenir et ont incité les esprits à se mobiliser pour la cause environnementale.

Les représentants ministériels ont dans ce sens, exprimé le souhait d’exhorter les autorités administratives à procurer un certain nombre de billets d’avions à des tiers. Ceci pour aller à Varsovie défendre la cause du Togo dans les démarches d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques.

Toujours dans le souci de pouvoir réagir face à ce constat de changement climatique, il y eut une présentation du  Projet Fond Planète et Leaders (PFPL), une approche solutionnaire  qui consiste à récolter des fonds auprès de leaders de quatre nations: le Togo, le Bénin, le Burkina-Faso et la Côte d’Ivoire sur sept ans, en attendant l’aide promise par les pays développés. Ce fond devrait servir pour la mise en place de quelques moyens en vue de commencer l’adaptation voire l’endiguement des changements climatiques.

Des ateliers de travail en groupe ont finalement été tenus afin de réfléchir collégialement sur les attentes des membres de la société civile togolaise représentées par une délégation lors de la COP19.

Un plan d’action a été proposé, suggérant des étapes avant, pendant et après la COP19, qui peut se résumer par : une mobilisation des acteurs de la société civile et politique togolais, élaborer un plan de communication par le biais de différents supports (Banderoles, T shirt,…) et au sein des différents medias, recourir aux réseaux associatifs et ministériels pour maximiser les partenariats, mettre en place le PFPL et établir un plan d’évaluation constant tout en continuant la mobilisation d’entrée de fonds.